Avec sa fourrure immaculée et ses presque 3 mètres de hauteur, l’ours polaire souvent appelé ours blanc impose le respect et la crainte. Souverain incontesté de l’Arctique, il règne en maître sur la banquise. Mais sous sa carrure imposante se cache un prédateur fragile, dont la survie est intimement liée à la glace.
Une machine adaptée aux extrêmes
Parfaitement adapté aux conditions extrêmes du Grand Nord, tout dans l’anatomie et la physiologie de l’ours blanc est optimisé pour la vie sur la banquise. Sa fourrure dense et laineuse, avec un sous-poil serré et un jarre épais, ainsi que sa peau noire, isolent efficacement l’ours du froid polaire pouvant atteindre – 40°C.
Ses pattes enveloppées de fourrure, à la plante nue pourvue de coussinets antidérapants, lui permettent de se déplacer en souplesse sur le sol enneigé et glissant. Quant à ses griffes acérées, elles l’aident à escalader la glace et à saisir ses proies.
Pour résister aux températures glaciales, l’ours blanc peut aussi compter sur une épaisse couche de graisse sous-cutanée de 4 à 8 cm ! Cette réserve énergétique lui permet de survivre pendant 8 mois en été, période de jeûne où la banquise fond.
Un redoutable chasseur des mers de glace
Malgré son volume imposant, l’ours polaire est aussi très agile. Excellent nageur, il peut parcourir des centaines de kilomètres dans l’océan Arctique à la recherche de banquise. Sous l’eau, il peut retenir son souffle pendant 3 minutes jusqu’à 15 mètres de profondeur !
Mais la banquise reste son terrain de chasse de prédilection. Là, l’ours polaire traque avant tout les phoques annelés et barbus. Armé d’un flair extraordinaire, il repère les trous de respiration maintenus ouverts dans la glace par les phoques. Il s’installe alors patiemment à côté et attend que sa proie remonte respirer. En quelques secondes, l’ours saisit le phoque d’un coup de pattes et l’immobilise.
Grâce aux importantes réserves énergétiques du phoque, l’ours polaire survit pendant la période estivale de « disette ». Une fois la chasse rouverte, il s’empresse de reconstituer ses graisses en prévision de l’hiver.
Reproduction et vie sociale
Après avoir fécondé la femelle entre avril et juin, l’accouplement n’aboutit à la nidation que plusieurs mois plus tard. La gestation dure alors de 195 à 265 jours. Les oursons, généralement deux, naissent entre novembre et janvier, au cœur de l’hiver polaire. Dès leur venue au monde, les oursons pèsent à peine 700 grammes. Aveugles et sourds, leur seule chance de survie réside dans la chaleur réconfortante fournie par le corps massif de leur mère. Celle-ci, après avoir léché vigoureusement ses petits pour stimuler leur circulation sanguine, les allaite pendant deux ans et demi.
Durant cette période, la femelle et ses oursons restent terrés dans leur tanière creusée dans la glace et la neige, seulement interrompue par quelques rares sorties pour chasser. Lorsque les petits atteignent l’âge de deux ans, leur mère les initie à la chasse aux phoques. Ils restent cependant avec elle jusqu’à l’âge de 4 ans avant de mener une vie solitaire.
Dans la nature, l’ours blanc a une durée de vie d’une vingtaine d’années. Mais avec le réchauffement climatique qui menace directement sa survie, rares sont ceux parvenant à un tel âge aujourd’hui…
Un géant en péril
Classé « vulnérable » sur la liste rouge de l’UICN, l’ours polaire pourrait disparaître d’ici 2100. La cause ? Le déclin dramatique de la banquise dont il dépend pour chasser et se nourrir. En 40 ans, la surface de glace a diminué de 40 % dans l’Arctique.
Privés de terrain de chasse pendant de longs mois, de nombreux ours affamés s’aventurent désormais à proximité de zones habitées dans l’extrême Nord, à la recherche de nourriture. Un comportement dangereux et inhabituel. D’autres, épuisés, finissent par mourir de faim.
On estime qu’il reste environ 20 000 à 25 000 ours blancs dans le monde, dont 60% au Canada. Si rien n’est fait pour endiguer le réchauffement climatique, la population d’ours polaires pourrait chuter de 30% d’ici 2050.
Prenons conscience de l’urgence d’agir pour préserver ce fabuleux prédateur arctique. Réchauffement climatique, fonte accélérée des glaces… l’avenir des ours blancs est entre nos mains !
Des figurines d’ours polaires incroyablement réalistes
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Les marques Safari Ltd, CollectA et Mojo Fun ont créé de magnifiques reproductions d’ours polaires, peintes à la main avec un souci du détail extraordinaire. Chaque ours est représenté dans une pose réaliste, que ce soit en train de nager, de chasser le phoque ou en compagnie de ses petits.
La qualité des matériaux comme le vinyle pour CollectA ou la résine Biosafe sans phtalate pour Mojo Fun garantissent des figurines inoffensives, idéales pour les enfants. Grâce aux accessoires thématiques inclus, ces ours polaires n’attendent plus que d’être installés dans leur décor arctique !
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